Pour en revenir à la bièvres, je pense qu'en prévision de sa réhabilitation et de sa réouverture dans Paris, on devrait monter une SCI pour racheter tous pleins d'appartement, et spéculer sur la plus value générée par l'augmentation de la qualité de vie des quartiers en question.
Il est temps que je parte en week-end........ merde on est Jeudi
"Il ne suffit pas d'être heureux : il faut encore que les autres ne le soient pas." Jules Renard
c dc une histoire de debit alors... et du coup on nous ment depuis des annees a nous petits parisiens.
Surfeur un jour, surfeur toujours ! Quoi !? tu sais pas ce que c'est un vaporisateur ??
friends don't let friends longboard.
Les libertes ne se donnent pas, elles se prennent.
aujourdhui c'etait jour de menage , je tombe sur une carte de paris de 1717 , je l'examine et j'y vois le tracé de la bievre dans le paris de l'epoque
sur la carte elle est nommé : riviere des gobelins
sur d'autres cartes , on qu'elle sort a 3 endroits different dans la seine
sa sortie naturel et deux en conduite forcés ( sortie en face de notre dame et l'autre a droite de l'ile st louis )
La bièvre à eu plusieurs lits et au moins deux confluents distincts, un du coté le la rue de Bièvre (Notre Dame) et un autre du coté de la Grande Bibliothèque.
Ces différents lits sont du à l'utilisation industrielle de ses eaux, pour alimenter en eau les tanneries entre autres.
Actuellement les eaux de la bièvre alimentent les égouts de Paris et sert de "chasse d'eau"... donc en fait, si on s'en tiens au réseau des égouts, passe par Clichy et débouche à Achère...
Le projet dont on parle au début de ce sujet, devais être alimenté par de l'eau...du robinet, sans doute de l'eau retraité de la Seine sans doute...
Voila une copie d'un de mes vieux tracts la dessus.
Citation :La Rivière aux castors
Autrefois Béfar (castors) en langue Celte, puis Beveria en Latin, La Bievre coule encore sous les rue de Paris.
Tout bon Parisien la connaît, mais est incapable de la situer...On la situe quelquefois dans le 20eme, même alimentant le lac sous l'Opera (avec un mystérieux batelier....mais cela fera l' objet d'un autre tract). Tout bon cataphiles vous dira que bien sur qu'elle coule dans le 13eme arrondissement. Voici l'histoire de son tracé:
Elle naît près de Versailles, alimente l' étang du Moulin Renard , du Val et de la Geneste. Puis elle traverse Jouy-en-Josas, la ville de Bièvre, laisse à sa gauche la foret de Verrieres-le-Buisson, parcoure encore quelques centaines de mètres avant de disparaître pour toujours dans les profondeurs souterraines.
note: Elle passe par la rue Barbier-de-Mets
Elle s'épanchait dans un creux qui gelait l'hiver venus. Les hommes débitaient la glace et la stockait dans les carrières proches. Ce creux s'appelle aujourd'hui le quartier de la Glacière.
1148 l'abbaye de St Victor obtint l'autorisation de dériver une partie des eaux pour alimenter leur moulin à grain. Ils construisirent un canal qui s'embranchait à Censier et se jetait dans la Seine par la rue de Bièvre.
1300 Charles V détourna le canal pour alimenter les Douves des nouvelles fortifications. L'eau se jetait alors à auteur du pont de la Tournelle.
L'ancienne partie du canal devenue un cloaque fut en partie couverte au frais des riverains.
Sous Henry IV, un canal fut construit à partir de Gentilly. Suivant une pente plus douce sur la gauche du cours principal, il alimentait par de petites chutes des moulins. Ce canal porta le nom de 'Rivière des Gobelins'. Il rejoint la Bièvre au niveau de l'actuel carrefours de l'avenue des Gobelins et la rue Censier.
Louis XIV fit construire une dérivation et pompa l'eau de la Bièvre au niveau de l'étang du Val pour alimenter les immenses bassins de son château à Versailles.
XVIII eme siècle, l'ancien bras a droite du canal des Gobelins devient un bras mort.
1868 Haussman construit le Collecteur de Bièvre qui récupère les eaux au niveau de la rue Geoffroy-Saint-Hilaire puis le Bd St Germain, passe sous la seine par le siphon de l'Alma pour terminer dans le collecteur de Clichy.
Sont cours en fut allongé de près du double. 10 ans plus tard ce fut au tours du 'bras mort' d'être récupèré dans le collecteur.
Le Canal de Bièvre continua à couler à l'air libre (mais recouvert en de nombreux endroit) alors que le lit de l'ancien 'bras mort' fut comblé, ses eaux détournés dans une conduite passant sous la Poterne des Peupliers, la place d' Italie et le Bd de l' hôpital puis le chemin jusqu'à Clichy.
Un nouveau collecteur coupe les deux bras de la bièvre au niveau de la rue de Tolbiac et de la rue des Peupliers. Il y récupère les eau du canal des Gobelins puis les emporte par les rue Vergniaud, Pascal et censier pour aller se jeter dans le grand Collecteur direction...Clichy
Le bras fut comblé, certaines parties récupérées judicieusement par Haussman en pleine folie de la construction des égouts.
En 1900, il reste 1363 mètre a l' air libre dans Paris. En 1970,680 mètres. Et plus rien deux ans plus tard.
Citation :Ce petit cours d'eau, aujourd'hui si paisiblement laborieux, se comportait autrefois, sous l'influence de causes inconnues, comme un torrent furieux ; les historiens abondent en détails sur les inondations de 1526, qui noya les faubourgs Saint-Marcel et Saint-Victor, de 1573, qui détruisit le couvent des Bénédictines, de 1579, o๠les eaux pénétrèrent dans l'église des Cordeliers de la rue de Lourcine et montèrent jusqu'au-dessus du grand autel. Après cette dernière dévastation, qu'on appela le déluge de Saint-Marcel, on eut à compter encore avec les inondations de 1625, de 1665, qui furent les dernières.
Plusieurs "plaques" ont été incrustées dans les trottoirs du 13eme ces deux-trois dernière semaine pour indiquer le parcours de la bièvre.
On les trouve sur Tolbiac entre la rue de la Glacière et celle de l'Esperance ainsi que dans les rues perpendiculaires à Tolbiac.
Elles ne sont pas très grandes et nettement moins jolies que celles que l'on trouve dans la ZAC Alésia-Montsouris pour marquer le passage des aqueducs.
J'irai prendre une photo demain.
Every time I think I'm gonna wake up back in the jungle.