Mer. 01 Août 2018, 09:28
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(Lun. 30 Juil. 2018, 21:02)Jahirange a écrit : Même analyse que toi Krampon, on rêve d'y (re)trouver Basile Cénet en blouse blanche poursuivit par la wehrmacht dans le dédale... et non, c'est avant tout l'histoire de la surface dès lors qu'elle est sous minée par les kta.
Pour les cuissardes je pense pas du tout, déjà dans les années 80 90 c’était tout le monde en baskets.
Un bouquin genre 20 000 lieues sous les terres par Suttel ça l'aurait fait indeed
Le fait que les cuissardes n'étaient pas répandues dans les années 80 c'est du au fait que le réseau était moins humide ou bien effet de mode/ gens plus à l'arrache ?
(Lun. 30 Juil. 2018, 21:02)Jahirange a écrit :(Lun. 30 Juil. 2018, 10:01)krampon a écrit : Y a aussi mon côté voyeur qui n'aurait pas craché sur une sorte de bouquin de survival/ "the descent" mais en vrai.
Le réseau était le même, les Allemands pas si présent et dangereux que ça sauf aux abords des deux bunker (ajoute aussi celui du Senat) et beaucoup plus simple d'entrer, de sortir, et de se promener qu'aujourd'hui sans aucune entrave... alors le coté survival... bof bof
Je veux dire survival par rapport au réseau Je ne sais pas si Suttel avait lu les ouvrages d'Héricart de Thury ou de Gérards mais une chose est sûre, il n'a pas lu de reportages dans le nouvel obs de gens qui disent qu'il suffit d'avoir de la lumière et de faire gaffe, et je ne sais pas quelle était l'image des catacombes à cette époque, les Parisiens devaient bien sûr connaitre l'existence du réseau mais faute de médiatisation d'activités cataphiles éventuelles* est-ce qu'ils y attachaient de l'importance ou le considéraient comme un endroit potentiellement à explorer, ou juste comme un endroit dangereux pour l'intégrité de la ville en surface et donc à combler ? Bref Suttel y allait à l'aveugle totale et sait-on quel ressenti il avait par rapport au danger (réel ou non) d'arpenter ces galeries ?
Quand aux allemands ils étaient peut-être posé tranquillement dans leurs enclos dans les catacombes mais ils étaient bien à la surface et je sais pas si il ferait bon se faire gauler à sortir d'une plaque la bouche en coeur
*je cherche d'ailleurs de la littérature sur la cataphilie "à l'arrache" pour la première moitié du 20ème siècle en mode proto esprit cataphile contemporain, c'est-à-dire pas les descentes cadrées par l'école des mines ou autres jet set invités à des concerts de musique classique organisés dans l'ossuaire, plutôt en mode jeune titis schlag qui descendent se planquer à la lumière d'une bougie, mais je ne sais pas si, par définition, de telles pratiques auraient laissé des traces si tant est qu'elle aient eu lieu.