Lun. 30 Août 2010, 13:43
0 | 0 | ||
Une traduction de l'essentiel:
Citation :Les lits pliants qui ont pu être envoyés aux 33 hommes bloqués a 700m de profondeur dans la mine San José peuvent être vitaux pour qu'un jour on puisse les sortir vivant de là . Mais ce que certains réclament expressément est de l'alcool. Avant les vêtements chauds ou les chaussettes en fil de cuivre qui empêcheront l'apparition de champignons, avant que les vidéos avec des films et matchs de football et avant les lumières ambiantes qui leur permettront de simuler une routine de jour et une autre de nuit, plusieurs des 33 préfèreraient calmer leur anxiété avec une bouteille. "Certains buvaient des quantités importantes" [...] L'un d'eux, même, est alcoolique et dépendant à la drogue. La 'déchirure' physique dont peut souffrir chacun d'eux n'a pas affecté apparemment la convivialité du groupe. Et les conditions ne sont pas idoines pour surmonter le syndrome d'abstinence. Ils se déplacent dans un espace de sécurité de 40m de long sur 4 de de large, avec un plafond de 3m50. S'il descendent un peu la rampe, ils disposent d'un autre espace d'une étendue de 100m o๠ils peuvent jeter leurs déchets. Au total, leur marche de manÅuvre se limite à un peu plus d'un kilomètre. C'est là qu'ils devront calmer leur anxiété, leurs sueurs froides, les attaques de colère et la dépression. Pour le moment il semble qu'ils surmontent ce drame avec humour. Si on prend en compte le fait qu'au Chili, on appelle familièrement les femmes 'les mines', ce mineur parmi les 33 qui a signé un examen médical avec la phrase suivante a montré une bonne dose dose d'esprit:
"Jamais je n'étais resté si longtemps dans une 'mine'.
Signé: l'éjaculateur précoce"
l'article complet ici pour les hispanisants: http://www.elpais.com/articulo/internaci...uint_4/Tes
A noter que dans l'édition de "Direct Matin" de ce matin, les excuses pathétiques de journalistes de ce quotidien gratuit indiquaient que les mineurs étaient "à 33 dans un espace de la taille d'un studio". Vive la recherche journalistique...
Ah putain, c'est pas chez Direct Matin qu'on va trouver le prochain Jean-Claude Narcy.
Et demain on reviendra te couper ton zézette