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mines de Seintein 1914 -1919
#1
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Bonjour à  Tous,

Vous avez un site extraordinaire par la teneur et la richessse de vos échanges. Félicitations à  Tous.

Petit dernier de ce forum, j'ai trouvé dans les affaires de famille, deux pages d'un cahier ayant appartenu à  mon grand oncle en 1914.
Il semble que ma famille originaire d'Alsace, ait été expulsée et envoyée à  Seintein et ses environs.

Je suis à  la recherche de toutes informations pouvant orienter mes pistes dans la reconstruction de leur parcours .

Les mines ont-elles employé des réfugiés alsaciens ?

Existe-il des registres du personnel ? consultables ?

Avez connaissance d'ouvrages ( livres, revues) relatant de cette période ?

Toutes informations, de cette époque 1914 -1919, seront les bien venues.

Bien cordialement Big Grin

Marc Rohmer-Rutzler
Rohmer-Rutzler
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#2
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Avec la bonne orthographe (Sentein), google répond mieux Wink

Il y a un type qui a écrit une thèse de 1439 pages sur la mine de Sentein. Tu devrais peut-être le contacter.
http://www.cilac.com/lettres/infocilac62.html a écrit :L'industrie minière du zinc en France, mi XIXe siècle à  mi XXe siècle. Le cas de la mine de Sentein, Pyrénées ariégeoises.

Claude Dubois, sous la direction du professeur Paul Benoit l' a soutenue le 30 septembre 2004, à  l'Université de Paris I, Panthéon - Sorbonne devant un jury composé de Paul Benoit, Rémy Cazals, Anne-Françoise Garçon, André Guillerme, Robert Halleux et Denis Woronoff (président)

4 volumes, 1439 pages, dont 3 vol. de texte pour 1 035 p.


Résumé : A l'exception des Malines dans le Gard, la production minière de zinc en France repose sur la blende, minerai recherché par les métallurgistes continentaux lorsque les gisements calaminaires deviennent insuffisants, vers 1880. Ces mines profitent des réseaux de chemins de fer pour écouler leurs produits, de l'avènement de la perforation mécanique, des téléphériques, des progrès des appareils de séparation et de lavage des minerais, puis, après la Première Guerre mondiale, de la flottation. Un historique de chacune de ces techniques nouvelles est dressé. Le site de référence est la mine pyrénéenne de Sentein, qui produit 9,5 % du tonnage marchand français entre 1854 et 1953. Bien que la plupart des exploitants s'y conduisent comme des pirates, la nature des minerais et l'altitude les obligent souvent à  se tenir à  la pointe du progrès. C'est notamment le cas pour les premiers Anglais qui y investissent, ainsi qu'à  Pierrefitte (Hautes-Pyrénées). Les sociétés Peà±arroya, Asturienne et Vieille Montagne prennent l'exploitation en main durant la Seconde Guerre mondiale. La baisse des teneurs et la chute des cours liée à  la fin de la Guerre de Corée entraînent la fermeture de la mine en 1953, avant d'avoir pu y introduire les méthodes d'exploitation intensive américaines et malgré l'adoption pionnière en France d'un milieu dense.

Une version sur CD-Rom est prévue : s'adresser à  l'auteur Contact : <!-- e --><a href="mailto:dubois.toulouse@wanadoo.fr">dubois.toulouse@wanadoo.fr</a><!-- e -->
Il a aussi été question d'un "centre d’interprétation" :
http://www.histariege.com/sentein.htm a écrit :Le site minier du Bocard d’Eylie qui fonctionna de 1853 à  1953 devrait devenir centre d’interprétation du patrimoine industriel et minier (décidé en 1992)
Historique très intéressant de l'exploitation minière dans la vallée du Biros :
<!-- m --><a class="postlink" href="http://refuge-araing.apinc.org/idx_photos-pgcd-cGc9aW5kZXgmaWQ9NDU_.html">http://refuge-araing.apinc.org/idx_phot ... 9NDU_.html</a><!-- m -->
On y parle d'Italiens et d'Espagnols vers 1914, mais pas d'Alsaciens.

Je suis un peu dubitative sur cette histoire d'"expulsion" d'Alsaciens. L'armée allemande avait besoin d'hommes. Ton grand-oncle n'aurait-il pas plutôt été fait prisonnier ? Mais alors sa famille ne l'aurait pas accompagné, du moins pas avant la fin de la guerre.

Tiens-nous au courant de tes recherches Smile
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#3
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bonjour Hérisson,
bonjour à  Tous

Effectivement je dois encore avoir du sang alsacien dans les veines pour écrire " Seintein" . :oops: Excuse, :oops: promis je ferais attention à  l'avenir. :wink:

Merci des orientations que tu me donnes, Icon_lol je les exploiterai en soirée après le boulot.

Dans un premier temps j'ai comme Toi pensé qu'il était prisonnier, et j'ai mené la même réflexion quant à  la présence de sa famille.

D'après différents ouvrages consultés ou récits commentés, il faut se replacer dans le contexte de l'époque, l'Alsace et la Lorraine sont occupées depuis 1870.
En 1914, la première vallée libérée fut celle de la Thur axe Col de Bussang ( Vosges) -Thann (Haut Rhin). De nombreux alsaciens de toutes vallées ont été "délocalisés" même si le terme ne convient peut être pas, (juridiquement parlant), Certains utilisent le terme "otages").
Pour les uns, Français, considérés comme étrangers ils n'étaient pas suffisamment des leurs, pour les Allemands ils n'étaient plus des leurs;

C'est cette méfiance des uns et des autres qui engendra des mesures d'éloignement de l'Etat Français.

Il existe une circulaire du ministère de l'intérieur, direction de la Sureté Générale datée à  Paris du 01 sept 1914, je n'ai pu me la procurer, je n'en ai lu que des extraits.

Mon grand père, âgé de 46 ans est décèdé à  Saint Gaudens le 2 février 1915. (sans autres éléments en ma possession).
De source familiale je sais qu'il est parti avec sa femme et ses huit enfants âgés de 15 et un an.

D'autres lectures font mention d'une vallée économiquement sinistrée.
Bombardements, exode...

Surfant sur le site et alentours, je découvre une région superbe, que je ne connais pas......encore.....mais cela ne devrait tarder, du moins je l'espére.

Bien cordialement et toujours en recherche...d'une piste
Bonne Journée

Marc Rohmer - Rutzler
Rohmer-Rutzler
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#4
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du sang d'Alsaco..??? qu'est-ce que c'est cette connerie?
" il n'y a pas de tyrans, il n'y a que des esclaves

La Boà«tie
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