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deuxième sous-sol du bâtiment, plus de 120 coffres...
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Diamants Quatre arrestations après le casse d'Anvers


ANVERS (BELGIQUE), LE 18 Fà‰VRIER. Dans ce bâtiment, le Diamond Center, plus de 120 coffres ont été dévalisés pendant le week-end du 15 février. (AFP/WIM HENDRIX.)
DANS LE QUARTIER des diamantaires d'Anvers, en Belgique, tout se fait dans la discrétion. Les cambriolages comme les enquêtes de police. Il y a onze jours, un incroyable casse était perpétré dans la salle des coffres du Diamond Center, l'une des quatre « bourses au diamant » de la cité portuaire ; 123 coffres sur 160 étaient vidés de leur contenu pour un butin qui atteindrait 118 millions d'euros ! Le plus célèbre casse du XX e siècle, celui du train postal Glasgow-Londres en 1963, avait rapporté 75 millions de dollars (soit à  peu près autant d'euros). Les auteurs de ce nouveau « casse du siècle » n'auront pas couru longtemps. Selon nos informations, le suspect numéro un, Antonio F., un banquier sicilien originaire de Palerme, aurait été arrêté dès vendredi dernier par la police fédérale belge, en compagnie de trois complices, un couple d'Italiens et une jeune Néerlandaise.

La mafia sicilienne : une piste pour les enquêteurs
Maintenus en garde à  vue pendant vingt-quatre heures, ce quatuor a ensuite été placé au secret absolu jusqu'à  aujourd'hui, le temps pour les enquêteurs d'identifier d'éventuels complices et de retrouver une partie des joyaux dérobés. Ils ont été inculpés comme « coauteurs » du vol, des circonstances aggravantes étant retenues contre Antonio F., considéré comme le « cerveau ». C'est le lundi 17 février au matin que le concierge du Diamond Center avait donné l'alerte. Derrière la porte blindée menant au deuxième sous-sol du bâtiment, plus de 120 coffres avaient été ouverts et vidés à  la hâte. Dès le départ, les policiers ont soupçonné des complicités internes. La porte d'accès à  la salle des coffres n'a pas été forcée. Il est impossible d'accéder au bâtiment le week-end sans avoir un passe électronique et sans être vu des vigiles. Enfin, les bandes de vidéosurveillance de la salle des coffres avaient été remplacées avant le casse par une cassette préenregistrée. Tandis que les malfaiteurs remplissaient leurs sacs, les gardiens voyaient sur leur écran les images filmées au cours d'un week-end précédent ! Après avoir longuement interrogé les employés de la société de sécurité présente sur le site, les policiers s'intéressaient aux différentes sociétés de négoce de pierres précieuses installées dans l'immeuble. L'une d'elles, implantée à  Anvers depuis seulement quelques mois, retenait leur attention. Le profil de son patron, Antonio F., un financier sicilien peu connu dans le milieu des diamantaires, semblait atypique. Vendredi 21 février, les policiers perquisitionnaient dans cette petite entreprise qui semble avoir été créée spécialement dans l'optique du casse. Dans le même temps, Antonio F. et trois de ses « employés » étaient arrêtés. D'autres individus sont encore recherchés. Les enquêteurs locaux évoquent la piste de la mafia sicilienne. Demain, Antonio F. et ses complices seront présentés à  la chambre du conseil du Palais de Justice d'Anvers. Celle-ci devra se prononcer sur leur incarcération. Selon une source proche de l'enquête, l'issue de cette audience à  huis clos ne fait guère de doute.

Frédéric Vézard
Le Parisien , mercredi 26 février 2003

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