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SRAS : PNEUMOPATHIE
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L'épidémie de pneumopathie virulente s'étend

GENEVE (AFP) - La nouvelle forme de pneumopathie virulente détectée d'abord en Asie constitue une menace pour la santé à  l'échelle de la planète, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué diffusé à  Genève samedi.

"Le monde doit travailler ensemble pour trouver sa cause, pour guérir les malades, et pour arrêter sa diffusion", a estimé le docteur Gro Harlem Brundtland, directeur général de l'OMS. L'OMS a reçu cette semaine des rapports concernant plus de 150 cas possibles de cette nouvelle forme de pneumopathie virulente -- appelée en anglais Severe Acute Respiratory Syndrome (SARS) -- en provenance du Canada, de Chine, de Hong Kong, d'Indonésie, des Philippines, de Singapour, de Thailande et du Vietnam.

"En raison de la diffusion du SARS dans plusieurs pays en peu de temps, l'OMS a publié aujourd'hui des conseils de secours pour les voyageurs et les compagnies aériennes", a expliqué l'organisation internationale qui a néanmoins précisé qu' "il n'y a actuellement aucune recommandation pour limiter les déplacements de personnes sur quelque destination que ce soit". Les symptômes de cette maladie sont une température du corps supérieure à  38 degrés Celsius ainsi qu'un ou plusieurs symptômes respiratoires (toux, difficulté respiratoire, souffle court).

La nature exacte de l'infection reste encore à  déterminer, a ajouté l'OMS. L'OMS avait lancé une alerte internationale mercredi depuis son siège régional à  Manille concernant cette nouvelle forme de pneumopathie virulente. Les craintes d'une épidémie sont apparues à  la suite d'un cas mortel ayant frappé un homme d'affaire américain d'origine chinoise d'abord hospitalisé au Vietnam puis transféré à  Hong Kong o๠il est décédé jeudi.

L'épidémie de pneumopathie atypique, qui s'est déclarée fin février en Asie du sud-est, et s'est étendue à  Taà¯wan, o๠les premiers malades ont été signalés samedi, concerne désormais au moins une centaine de personnes. Deux membres d'une famille de Toronto atteints de cette nouvelle forme de pneumonie sont morts vendredi des suites de cette maladie tandis que deux autres membres de la famille, également contaminés, ont été placés sous surveillance médicale.

Craignant une "flambée de la maladie potentiellement transmissible", l'Ontario a déclenché une alerte générale à  travers le pays alors que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dès mercredi, a lancé une alerte internationale sur cette forme grave et atypique de pneumonie qui a fait au moins un mort en Asie. En Allemagne, un homme originaire de Singapour et présentant les symptômes de la maladie a été placé dans une station d'isolement d'une clinique francfortoise à  son arrivée à  l'aéroport de Francfort en provenance de New York samedi. L'homme, un médecin qui avait traité un patient atteint de la même maladie à  Singapour, a été isolé avec son épouse et une collègue qui l'accompagnaient, a indiqué le ministère de la Santé de l'Etat régional de Hesse (ouest).

Samedi, les autorités sanitaires de Taà¯wan ont confirmé l'apparition des premiers cas sur l'île. Une femme de 64 ans, rentrée d'un voyage en Chine en février via Hong Kong, est atteinte de cette maladie, a annoncé samedi Chen Tsai-chin, responsable du Centre de contrôle des maladies (CDC) dépendant du ministère taà¯wanais de la Santé. Vendredi, deux autres cas -un couple- avaient été confirmés, a-t-il ajouté. A Hanoà¯, six autres personnes ont été contaminées par la maladie, a indiqué samedi un porte-parole de l'hôpital et ces nouveaux cas portent le nombre de malades recensés dans la capitale vietnamienne à  40.

Une trentaine d'employés de l'hôpital français de Hano௠sont actuellement soignés et deux d'entre eux, dont un médecin français, se trouvent dans un état critique. Le ministère de la Santé de Singapour avait annoncé vendredi que six personnes avaient été hospitalisées pour une pneumopathie et que trois autres ont été isolées après s'être rendues à  Hong Kong.

Une équipe d'experts de l'OMS, comprenant en particulier des spécialistes du Centre de contrôle des maladies américain (USCDC), est arrivée à  Hano௠vendredi afin d'enquêter sur l'apparition de cette maladie. Selon l'OMS, l'épidémie semble avoir débuté avec un cas unique détecté dans la capitale vietnamienne le 26 février. La maladie présente des symptômes semblables à  ceux constatés lors d'une épidémie dans la province de Guangdong dans le sud de la Chine, qui avait touché 305 habitants dont cinq sont morts début février.

Les autorités sanitaires de Taà¯wan excluent tout rapport entre cette pneumopathie et la grippe aviaire mais elles soupçonnent un virus mutant d'en être à  l'origine. Selon le quotidien hongkongais de langue chinoise Ming Pao, une soixantaine de voyages touristiques de groupes à  Hong Kong ont déjà  été annulés en raison des craintes liées à  cette épidémie.
Fabienne
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alias Florence pour les intime ;.)
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#2
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Et moi qui viens de prendre des billets pour la malaisie.
Quel imbécile....
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Cela devient chaud cette histoire. Selon Libération, 12 personnes seraient hospitalisée en France.

Citation :Un premier cas de pneumonie atypique est «probable» en France, a annoncé mercredi le ministère de la Santé, après que le ministre, Jean-François Mattei, l'eut annoncé comme authenthifié. Douze personnes ont été recensées en France qui présentent des symptômes «pouvant ressembler à  une grippe ou une pathologie respiratoire» liée à  la pneumonie atypique. Il s'agit d'une personne hospitalisée à  Orléans, en provenance d'Hanoà¯.
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#4
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Augmentation du taux de mortalité de la maladie. Entre 15% et 20% selon une étude récente.

Citation :The new findings come from a statistical analysis of 1,425 patients suspected of having SARS who were admitted to Hong Kong hospitals from Feb. 20 to April 15. Over all, their mortality rate was estimated to be as high as 19.9 percent. By contrast, the influenza pandemic of 1918, which killed tens of millions of people worldwide, had an estimated mortality rate, over all, of 1 percent or less.
<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.nytimes.com/2003/05/07/science/sciencespecial/07INFE.html">http://www.nytimes.com/2003/05/07/scien ... 7INFE.html</a><!-- m -->
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#5
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Des laboratoires américains ont affirmés qu'à  partir du moment o๠la souche du virus était identifiée (ce qui est fait ou sur le point de), il fallait compter un an pour avoir le vaccin, puis quelques semaines pour le produire en masse.
Il va y en avoir des morts...
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#6
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Apparemment, le taux de mortalité chez les personnes infectées est plus élevé que pour une grippe, mais égal aux autres pneumonies.
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#7
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Le taux de mortalité vient d'être confirmé par l'OMS, environ 15%. Ce qui correspond d'ailleurs au taux normal de la pneumonie comme l'a dit Gamin. La grosse différence étant que le SARS est hyper contagieux alors qu'une pneumonie standard ne l'est que très peu.

Actuellement : type d'infection : par contact direct ou indirect, survivance du virus 48h sur un surface quelconque, une semaine dans un milieu de culture (genre matières fécales). Incubation : environ 10 jours. Contagions : uniquement après la période d'incubation. Existence de porteur sain : inconnu mais quelques cas bizarres déjà  répertoriés.

Pour les vaccins, je crois que tu es vraiment optimiste ou que tu as confondu avec le test de la maladie.

Actuellement, un plusieurs tests sont disponibles mais sous forme d'analyse en laboratoire d'un prélèvement (biopsie). Un test "rapide" ne sera pas disponible avant 18 mois environ.

Quand au vaccins, plusieurs années seront nécessaires car il faut au moins 3 ans pour développer le moindre vaccins. Faudrait d'abord que les chercheurs comprennent comment marche ce virus.

Site de l'OMS : <!-- m --><a class="postlink" href="http://www.who.int/csr/sars/en/">http://www.who.int/csr/sars/en/</a><!-- m -->

Actuellement, en terme de statistique, on a plus de chance d'attraper le palud ou de se tuer dans un accident de voiture que d'attraper le SARS. Alors, pas de panique "médiatique".

Il reste à  espérer que l'épidémie n'atteigne pas les zones pauvres comme la chine rurale, l'afrique ou la péninsule indienne.
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#8
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Et le choléra vient de faire ses premières victimes en Irak, ainsi que divers maladies infectieuses dégueulasses...
Sortez vos morts!
DingDingDing
Sortez vos Morts!
La fin est proche
Ding ding ding (de la cloche qui s'éloigne dans la ruelle humide et obscure)
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#9
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Citation :Un expert canadien met en garde l'Europe contre une explosion du SRAS
AFP | 30.05.03 | 19h28

Un expert canadien a mis en garde vendredi contre une explosion de l'épidemie de pneumonie atypique dans le monde entier et a invité l'Europe à  bien se préparer lors d'une conférence médicale à  Milan (nord)."Vous, les Européens, vous ne devez pas croire que vous allez rester un îlot de tranquillité très longtemps. D'ici un an, vous aurez des milliers de cas de pneumonie atypique. Alors préparez vous bien et faites le maintenant", a lancé le docteur Arthur Slutsky, présenté comme l'un des plus grands experts canadiens du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)."Je n'ai pas de boule de cristal. Mon avis est une estimation des probabilités sur la base de ce qui s'est passé et du fait que le virus continue de voyager", a ensuite expliqué à  la presse le médecin canadien."Il y a maintenant des cas même en Russie et il est possible que l'épidémie se propage et devienne très similaire à  celle de 1918", a-t-il ajouté.Le docteur Slutsky faisait référence à  l'épidémie de grippe dite "espagnole" qui a fait près de 30 millions de victimes dans le monde, mais à  l'époque, l'état des connaissances médicales n'était absolument pas comparable."D'ici à  un an, il y aura des milliers de cas en Europe", a-t-il estimé, en précisant: "j'espère que je me trompe"."Les Canadiens sont encore sous le choc de se retrouver à  nouveau en plein dans l'épidémie après avoir pensé qu'ils l'avaient vaincue", a commenté un spécialiste italien, le docteur Gian Marco Vigevani, chef du département des maladies infectieuses de l'hôpital Sacco de Milan, l'un des deux grands centres spécialisés de la péninsule avec l'hôpital Spallanzani de Rome.Le professeur italien n'a toutefois pas cherché à  démentir son collègue canadien. "Moi non plus je n'ai pas de boule de cristal", a-t-il déclaré, en réponse aux questions des journalistes sur les prévisions du docteur Slutsky."Les mesures de prévention adoptées par l'Italie sont parmi les plus restrictives d'Europe et devraient nous assurer une certaine tranquillité, mais aucun système de contrôle ne peut permettre d'éviter des cas isolés", a-t-il souligné.L'Italie a décidé d'instaurer des contrôles très rigoureux à  ses frontières sur les voyageurs arrivant des pays touchés par la pneumonie atypique et a demandé à  ses partenaires de l'Union européenne de faire de même.Rome a notifié neuf cas suspects ou avérés de pneumonie atypique à  l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mais tous les patients hospitalisés ont été soignés avec succès et aucun nouveau cas n'a été décelé depuis plusieurs semaines.
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