[Georges V]

8 alpha BiBi Dave J.R. LOUL Monsieur S ouchouh@ya Zoko			0

pour que ça communauté n’est pas un seul intru dans son giron. Cette communauté, qui a passé plus de temps sur les forums, que dans le ventre de leur mère sont aussi étrange que nauséeux, entre les délires malsains d’un gamin pré-ado et la xénophobie ambiante d’homme-taupe, mon coeur balance.

C'est délicieux à sa façon. Comme le kloug de mon pays.

J'avais commis quelques gaffes dans mon échange avec Florent, il aurait dû déceler tout de suite que mon histoire était du pipeau. J'ai même tendance à croire qu'il le savait pertinemment, vu la phrase de conclusion de la première version de l'article et la teneur de ses réponses demandant des précisions. Mais il a dû s'en foutre, vu le but recherché d'attirer le chaland sur son site. Dans son chapeau, c'est un pompier qu'il cite comme source, il ajoute des détails que je n'ai jamais donné, bref, l'exactitude n'était manifestement pas le plus grand de ses soucis.

Je mets sa réaction précipitée et agacée sur le compte du fait que j'expose son entartage. C'est la peste ou le choléra : admettre qu'on a peu d'éthique et qu'on voulait faire le buzz (probablement pas bien vu si ça revient aux oreilles des formateurs qui lui donnent cours), ou être contraint de dire qu'on s'est fait flouter et qu'on est plus crédule qu'une pucelle...

Dans les deux cas, on ne s'en sort pas grandi, surtout si on a lancé un site qui devra probablement être le portfolio professionnel pour déboucher sur un emploi une fois la formation professionnelle finie.

Sa réaction est une erreur fondamentale. Il s'est fait rouler, il réagit, il devient le sujet de son propre papier. C'est un échec et mat journalistique, comme le disait le grand disciple Robert Wiener au sujet de la couverture qu'il avait faite lors de la première guerre en Irak pour le compte de CNN : "The moment we become the story, it's over".

Et avec sa mise à jour de l'article, au lieu d'attendre qu'on se lasse et qu'on laisser mourir, ça revient à agiter un foulard rouge devant des taureaux pubescents. Plus que jamais, on devrait se souvenir de l'Effet Streisand, traité en communication, mais qui gagnerait aussi à être plus martelé en école de journalisme.